Éprouvez-vous des difficultés à quitter votre couette ? Le soir venu, vous affalez-vous sur votre divan ? Bienvenu(e) au club ! De nombreuses personnes souffrent de fatigue et n’y prêtent souvent pas attention. Comme si la fatigue faisait partie intégrante d’une vie active. Mais est-ce bien le cas ? À partir de quand la fatigue n’est-elle pas anodine et vaut-il mieux écouter son corps attentivement ?
Fatigue : une réaction à la vie
Une journée chargée, un effort sportif très soutenu ou une nuit (trop) courte : logique que vous vous sentiez parfois fatigué(e). La fatigue est une réaction tout à fait normale de votre corps, qui demande ainsi du repos.
En général, une pause, une sieste ou une bonne nuit de sommeil réparateur suffisent. Mais il arrive parfois que la fatigue dure plus longtemps. Les responsables ? Le changement de saison, avec le raccourcissement des jours et la réduction de la lumière naturelle disponible, le passage de l’heure d’hiver à l’heure d’été et inversement, qui perturbe votre horloge biologique, et des problèmes de sommeil chroniques. Ou vous pouvez aussi être épuisé mentalement en raison d’un surcroît de stress, d’un burn-out ou d’une dépression.
Dans ce cas de figure, un mode de vie sain est déjà un grand pas dans la bonne direction. La régularité de votre rythme de vie est essentielle : plongez sous la couette suffisamment tôt, mangez (et buvez) sainement, bougez suffisamment. Un accompagnement médical s’avère parfois nécessaire. Votre docteur peut vous prescrire un médicament adapté qui diminuera votre fatigue ou vous prodiguer un soutien mental professionnel.
Vous êtes toujours fatigué(e) en dépit de cela ? Dans ce cas, c’est peut-être plus sérieux.
Fatigue : quand la vigilance est-elle bonne conseillère ?
La fatigue a une fonction de signal importante. Cependant, comment savoir si votre fatigue est anodine ou si elle est le symptôme d’un problème médical à prendre au sérieux ? Ce n’est pas toujours facile à déterminer, mais certaines indications montrent quand la fatigue devient inquiétante et n’est donc plus une simple fatigue.1
- Vous n’êtes pas « juste un peu fatigué(e) », mais vous luttez contre une fatigue persistante.
- Vous devez déployer des efforts considérables pour vous mettre à la tâche ou pour faire avancer les choses. Vous manquez totalement d’énergie : physique et/ou mentale.
- Vous êtes vite fatigué(e). Il vous est difficile de poursuivre et de maintenir une activité, et encore moins de la terminer.
- Vous devez lutter pour rester éveillé(e), vous semblez pouvoir vous assoupir à tout moment de la journée.
- Vous éprouvez des difficultés à vous concentrer et/ou à vous souvenir facilement des choses.
- L’émotivité et l’irritabilité vous accompagnent tout à long de la journée.
En règle générale, dès que votre fatigue commence à exercer un impact sur votre travail et votre vie sociale, et que vous adaptez ou même annulez des activités à cause d’elle, faites preuve de vigilance.1
Fatigue : signal d’un problème médical sous-jacent
« Je suis fatigué(e). » C’est une phrase souvent entendue par les médecins. Une analyse de sang révèle parfois une affection telle que l’anémie, le diabète ou un dysfonctionnement de la thyroïde. Mais beaucoup d’éléments ne sont pas traçables par le sang.
Par exemple, les troubles du rythme cardiaque tels que la fibrillation auriculaire ou atriale. Celle-ci concerne tôt ou tard pas moins d’ un adulte sur quatre. Pourtant, cette affection passe souvent inaperçue, étant donné que 40 % des personnes sont asymptomatiques.
Dans tous les autres cas, en revanche, il existe des signaux qu’il est préférable de ne pas ignorer, tels que l’essoufflement, les palpitations, les douleurs thoraciques et les vertiges. Et aussi l’un des symptômes les plus courants… la fatigue.
Pourquoi les arythmies sont-elles si fatigantes ?
Les recherches montrent que la fatigue est un des symptômes les plus courants de la fibrillation auriculaire. Cette fatigue a plusieurs causes.2
- Votre cœur ne fonctionne pas efficacement. Il bat beaucoup plus vite et/ou plus irrégulièrement que la normale. Déployez-vous cet effort supplémentaire en permanence ? Logique, dès lors, que soyez fatigué(e).
- Avez-vous déjà reçu un diagnostic de fibrillation auriculaire et prenez-vous des médicaments pour la traiter ? Ils peuvent également vous fatiguer.
- Dans certains cas, votre arythmie est déclenchée par un autre problème médical, comme un problème de thyroïde. Dans ce cas, votre fatigue y est liée.
Comment réagir en cas de fatigue ?
Comme nous l’avons déjà souligné, une adaptation de votre style de vie est un pas important dans la bonne direction. Cependant, mieux vaut également prêter attention aux problèmes sous-jacents. Compte tenu du nombre élevé d’adultes (1 sur 4) confrontés à des troubles du rythme cardiaque à un moment ou à un autre de leur vie, il est utile de les dépister de manière préventive.
Ce dépistage n’est toutefois pas facile, car les dysrythmies cardiaques sont capricieuses. Elles apparaissent de manière inattendue et disparaissent parfois aussi rapidement. Cette caractéristique ne facilite pas la pose d’un diagnostic médical correct par votre médecin.
Heureusement, vous pouvez mesurer votre rythme cardiaque à domicile avec l’appli FibriCheck. Vérifiez-le au moins deux fois par jour, et certainement pendant que vous ressentez d’éventuels symptômes (palpitations, essoufflement, vertiges).
Fatigue ? Avec une approche efficace, mettez-la hors-jeu !
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Références
- Streur M. Atrial Fibrillation Symptom Perception. J Nurse Pract. 2019;15(1):60-64. doi:10.1016/j.nurpra.2018.08.015
- Adjusting to life with atrial fibrillation. Geraadpleegd op https://www.heartfoundation.org.nz/your-heart/hearthelp/atrial-fibrillation/living-with-af
Created on novembre 26th, 2021 at 08:12 am